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RESTONS ACADIENS.
Un dernier mot et celui-ci aux fermiers, aux cultivateurs. Ah! que je vous démontre encore une fois, n’est-ce pas, mon grand faible – celui de ne pouvoir me taire quand je tire du cœur les sentiments que j’exprime à mes compatriotes? Eh bien, un mot aux paysans et pour moi ce ne sont pas les derniers, et ce mot je l’emprunte au poète :
Paysan, paysan, ta besogne est sacrée
Si parfois elle est rude et souvent ignorée,
Qu’importe, comprends-en la sublime beauté;
O paysan, ô roi de l’univers immense,
Changer ton pauvre sort serait une démence
Et serait une lâcheté.