La Mauvaise Immigration

Journal
Année
1909
Mois
3
Jour
30
Titre de l'article
La Mauvaise Immigration
Auteur
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Page(s)
2
Type d'article
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Contenu de l'article
La Mauvaise Immigration Des délégués d'une partie considérable de la classe ouvrière du Canada ont récemment demandé à Sir Wilfrid Laurier et à l'honorable M. Lemieux de modifier les règlements de l'immigration chez nous. Nombre de gens viennent chaque innée au pays, qui n'ont aucune des qualités nécessaires pour faire d'excellents sujets canadiens. Leurs coutumes, leurs mœurs, leurs caractère réfractaire à l'adoption des communes et des mœurs qui prévaient an Canada les rendent incapables d'acquérir la mentalité canadienne. C'est parmi cette classe d'immigrants que se recrutent les criminels et les bandits dont les méfaits, chaque jour, occupent les journaux. Ces gens nous coûtent cher, et ne nous rapporte rien. Le travail qu'ils accomplissent sur le territoire canadien est parfois assez considérable : les désagréments qu'ils causent à toute la population font plus que compenser pour leur labeur. Depuis une couple d'années, le gouvernement a abandonné en partie la politique d'immigration européenne au Canada a diminué de plus de quarante pour cent, en 1908. Le ministère anglais a maintenant défendu qu'on dirigeât vers l'Australie et le Canada les repris de justice. Mais les criminels d'Italie et d'ailleurs, confondus avec les honnêtes gens, débarquent encore impunément sur les rives du Canada. De là cette épidémie de meurtres qui sévit dans certaines villes canadiennes, ainsi, Montréal. Pourquoi ne pas exiger de ces immigrants, si l'on tient à les laisser pénétrer cher nous, un certificat qu'ils n'ont commis chez eux aucun crime qui les rende inaptes à devenir résidents du Canada? Ce serait une saine mesure de précaution.