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Année
1884
Mois
6
Jour
26
Titre de l'article
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Auteur
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Page(s)
2
Type d'article
Langue
Contenu de l'article
Mardi, 1er juillet, a été déclaré jour de fête publique par le lieutenant-gouverneur. Les journaux anglais de la province à l’occasion de la distribution des prix, parlent en termes élogieux du collège Saint-Joseph de Memramcook, dont ils admirent les succès. Parmi les orateurs inscrits pour la 5e séance du congrès national à Montréal, se trouvent l’honorable l’A. Landry et M. Pascal Poirier. Cette séance est consacrée exclusivement aux Acadiens, et aux Canadiens émigrés. La distribution solennelle des prix au couvant Notre-Dame du Sacre-Cœur, Memramcook, a eu lieu jeudi dernier 19 courant. Nous publierons dans notre prochaine feuille les noms des jeunes filles qui se sont distinguées pendant l’année par leur travail et leur bonne conduite. L’on trouvera sur notre première page le commencement de l’ouvrage de M. Bourinot, greffier de la chambre des communes, lu à la société royale, à Ottawa, à sa dernière séance. Cette étude intéressante est un aperçu général de l’histoire des vieux forts de l’ancienne Acadie. La traduction fidèle de cet ouvrage est dûe à M. Pascal Poirier. L’Ile du Prince Edouard, a exporté l’année dernière des œufs pour une valeur de $300.000. On calcule que la somme réalisée par le produit des œufs a plus que payé la farine de blé importée dans l’île. Actuellement les patates viennent de hausser de prix. Ces tubercules sont restées tout l’hiver dans les caves, ne valant pas la peine du triage tant les prix en étaient bas. Le marché est devenu plus actif, les ventes en sont avantageuses et il s’en exporte une grande quantité. Les autorités de l’Intercolonial ayant imposées des conditions impossibles, l’excursion des Acadiens à Montréal à l’occasion de ses grandes fêtes, a manqué et l’Acadie se trouva, en conséquence, mincement représentée; cette immense réunion où était conviée toute la population française de l’Amérique. Au lieu de soixante représentants de plus ancien groupe français du pays, qui, se seraient rendus avec plaisir à une semblable invitation. Les exigences mesquines des autorités de ce chemin de fer bâti et exploité avec l’argent du peuple, n’ont permis qu’à une demi-douzaine de personnes tout au plus de faire le voyage. Ce sont le Rév Père André Cormier, C. S. C.; M et Mme Gilbert Desroches, de Miscouche, I. P. E., M. Charles Poirier, de Shédiac, M. Sylvère Arsenault, d’Egmont Bay, I. P. E., et une couple d’autres.