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Année
1884
Mois
4
Jour
24
Titre de l'article
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Auteur
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Page(s)
2
Type d'article
Langue
Contenu de l'article
Un aveu.– C’est le Globe de St-Jean qui parle : « Il est bien difficile en Canada, même parmi les Anglais, de détruire les barrières que la nationalité et quelquefois la religion élève pour diviser la population dans les affaires générales. » Cet aveu, de la part d’un anglais, est bon à recueillir. Il n’y a pas de race au monde qui aime tant à se vanter de libéralité que la race anglaise. Que de fois on jette à la face des Français qu’ils devraient imiter en cela leurs voisins anglais. Et pourtant, tout autour de nous le démontre, il n’est pas de peuple qui soit plus exclusif. S’ils pouvaient tout accaparer, du premier au dernier échelon de l’échelle, la chose serait vite consommée. Avouons en passant que l’accaparement est aussi complet que les circonstances le permettent. –Le Parlement Fédéral a été prorogé samedi dernier, en présence de la moitié de la députation. L’autre moitié s’était envolée de la capitale au commencement de la semaine. M. Landry et M. Wood sont de retour. –Nous devons à l’obligeance de l’hon. Ambroise D. Richard, un exemplaire relié des procès-verbaux du Conseil Législatif pour l’année 1883. L’hon. monsieur voudra bien aussi agréer nos remerciements pour les divers rapports publics qu’il nous a expédiés de la capitale pendant la dernière session et dont par pure inadvertance nous ne lui en avons pas encore accusé réception. –Sir Hector Langevin a déclaré qu’aucune amende ne serait imposée en vertu de la loi des licences passée par le parlement fédéral avant que la question de sa constitutionalité soit réglée.