Mine de pierres détachées

Newspaper
Year
1888
Month
2
Day
15
Article Title
Mine de pierres détachées
Author
----
Page Number
2
Article Type
Language
Article Contents
MINE DE PIERRES DETACHEES L’ÉVANGÉLINE supplies a want, I should presume, have been long felt in Nova Scotia, where so many still speak the French language. The very name recalls reminiscences and associations of by-gone days, sufficient, I should suppose, to arouse Acadians and inspire them with a love of Fatherland and its ancient glories. Hoping that your efforts will more than realize your anticipations. I am, dear sir, Yours respectfully, P. P. Need I saw that I am more than pleased with L’ÉVANGÉLINE and that as I have always predicted, its success is assured. I hear nothing but complimentary remarks showered upon the paper; and the longer it will be in existence, the more and more subscribers will come to its help. J’ai l’honneur d’aucuser réception de votre interessant journal L’ÉVANGÉLINE, et vous remercie pour l’heureuse idée que vous avez eu de me l’adresser. Je serai toujours heureux d’apprenvre que vous réussissez dans votre entreprise : puisse-t-elle vous porter bonheur. Ici à Caraquet, on semble apprécier votre journal. On le dit très intéressant, rempli de nouvelles. Pour ma part, je ferai tout en mon pouvoir pour vous obtenir des abonnés parmi mes compatriotes de cette vielle paroisse acadienne…. Tous nos acadiens de Pokemouche sont enchantés de L’ÉVANGÉLINE… Des nouvelles, de bons renseignements concernant la culture du sol, de l’intelligence, des pensées choisies, que sais-je? on ne peut trouver un journal, qui ne parait qu’une fois la semaine, aussi bien rempli. Le nom seul, ÉVANGÉLINE, nom poétique, plein d’harmonie lorsqu’il frappe l’oreille de l’acadien, nom qui rappelle le souvenir d’une de nos gloires les plus pures, le nom seul de votre journal suffit pour vos obtenir les sympathies du peuple dont nous sommes… Je suis heureuse de pouvoir lire votre gracieux journal, et constate avec plaisir qu’il s’y trouve quelquefois un peu de cette délicieuse mélancolie qui semble attachée au souvenir d’Evangéline. Et quel nom fut-il jamais plus doux, plus beau pour les descendants des martyrs dont l’histoire de l’Acadie nous raconte les malheurs! quel nom, en effet, autre qu’Evangéline peut-il réjouir davantage le cœur, de l’acadien, fils de la France! Ah! ce nom seul vous a conquis les sympathies du peuple, ce nom seul, je l’ôse croire, vous méritera une partie de votre succès. Courage! les beaux jours viendront, le soleil luira plus radieux que jamais, votre journal triomphant aura les sympathies de la nation tout entière, et des rives de l’autre vie Evangéline vous enverra un gracieux sourire…. Un des populaires journalistes de la cité de St. Jean, N. B., nous envoie le compliment qui suit : I think L’ÉVANGÉLINE is the handsomest paper published in the Maritime Provinces. I write to convey to you my joy, and to express my congratulations upon your noble, useful and patriotic enterprise, in editing a paper in the rich French language; and I sincerely wish you and L’ÉVANGÉLINE a long and great life. In my mission I daily tread on French soil, and the places recall many pleasant reminiscences. The grand conception of a great nation to found a French colony; their indomnitable zeal and perseverance, in spite of so many difficulties in the way of establishing that colony, costing millions; on the other hand the tremendous contact of two vast kingdoms to hold it; resulting in the destruction of a flourishing town, with its powerful batteries, its docks, its churches and its convent, while to-day nothing is seen, I may say, but the bare foundations with a few houses scattered here and there, and nothing is heard but the roaring of the Atlantic waves, and the wail of a few birds as they fly past. Verily, one may exclaim, “How different are God’s ways from man’s ways!” How the things of this life pas and fly! I am sure a visit from you to Louisburg and other places in Cape Breton next summer would be interesting. P. P. John Hoesh, un homme d’une trentaine d’années, est devenu fou à Louisville (Kentucky), par suite de l’abus des cigarettes. Cet infortuné, qui est d’une maigreur horrible et dans un état de santé des plus critiques, a dû être envoyé dans un asile d’aliénés. Mme Sarah S. Robinson, de Boston, Mass., E. U., d’après une dépêche du 12 courant, a été accusée de meurtre. Elle aurait empoisonné son beau-frère, le Prince Arthur Freman. Elle avait été préalablement accusée d’avoir empoisonnée son fils et sa fille, mais le jury ne prouva rien. Ses prétendues victimes seraient au nombre de neuf. Elle aura commis ces meurtres en vue d’obtenir le montant de leurs assurances.